Israël s’empare en 1967 des hauteurs du Golan (Syrie), immense réservoir d’eau qui contrôle les approvisionnement du Jourdain et du lac de Tibériade. Les Israéliens y ont construit un maximum d’implantations pour réduire les risques d’attaque par les Syriens. Le retrait israélien du Golan a failli aboutir. Israël ne conçoit plus comme indispensable le fait d’occuper le Golan : Tsahal dispose à l’heure actuelle, de moyens de détection de forces ennemies très sophistiqués. Mais les Syriens veulent accéder au lac Tibériade (condition sine qua non à toute négociation, outre le retrait du Golan). En 1982 dans le cadre de l’opération "Paix en Galilée", les Israéliens avancent jusqu’au fleuve Litani (Sud Liban) et y sont présents jusqu’à leur retrait récent de cette zone. L’un des enjeux actuels, dans le cadre d’une tentative de règlement du conflit israélo-palestinien, concerne un immense aquifère de plusieurs millions de km² sous le territoire palestinien (c’est à dire sous les territoires occupés). Si les Israéliens laissaient le territoire, leurs ressources en eau s’en trouveraient réduites. A Gaza, les nappes ont été surpompées, ce qui a pour conséquence, un degré de salinité et de pollution extrêmement importants.
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