L’eau est inégalement répartie sur la Terre :
L’observation d’une carte par anamorphose (procédé mathématiques), ou la taille des pays est proportionnelle à leurs ressources en eau, permet de constater que 15 pays disposent de 60 % des ressources mondiales. Le Brésil, la Russie, la Chine, le Canada, les Etats-Unis, le Congo, l’ex-Zaïre sont les mieux pourvus. Encore que pour la Chine et les Etats-Unis, il existe d’importantes disparités à l’intérieur des pays. Certains pays sont en état de stress hydrique ( CLICK ) : les Emirats, les îles de la Méditerranée, l’Afrique du nord, les Etats du proche et Moyen-Orient. Dans ces Etats, le dessalement est possible mais d’un coût extrêmement élevé. Avec moins de 500 m³/ habitant/an, on parle de manque d’eau. C’est la situation que pourraient connaître les pays ci-dessus mentionnés à l’horizon 2005. De 500 à 1000 m³/ habitant/ an, on parle de stress hydrique ( CLICK ) .

 Le problème démographique :
 Beaucoup de pays à faibles ressources en eau ont un taux de croissance naturelle très élevé : Syrie:3,8% ; Jordanie : 3,7% ; Irak:3,3% ; Soudan:2,9% ; Egypte:2,8% ; Turquie:2,8%... Le problème des ressources en eau se double du problème d’alimentation des populations en forte croissance.

Le problème de l’irrigation :
 Certains pays consacrent 80 % de leurs ressources en eau à l’irrigation. En France, par exemple, l’irrigation consomme 40% des eaux disponibles, mais les nappes se rechargent grâce aux précipitations. Dans des pays ou groupes de pays tels que le Maghreb, les Emirats : les ressources proviennent de nappes fossiles ( CLICK ) : elles ne se rechargent pas. L’Arabie Saoudite puise dans les eaux souterraines fossiles pour répondre à sa volonté de se doter d’une agriculture autosuffisante, mais elle est en conflit avec la Jordanie, avec qui elle partage la nappe. Les pays industrialisés ne sont pas ceux qui consomment le plus d’eau. Plus le pays est pauvre, émergent, plus il utilise de l’eau pour l’irrigation. En raison de leur pauvreté, bon nombre de pays ne disposent pas de systèmes économiques de gestion de l’eau (goutte à goutte, aspersion...), mais le plus souvent de canaux à ciel ouvert. Compte tenu de l’évaporation, il s’ensuit un important gaspillage.

C'est pourquoi nous étudierons comment l'eau peut - elle etre source de conflits et cela a l'aide de 2 études de cas : le premier au niveau local (en charente) et le second au niveau mondial (le colorado , entre Mexique et Etats Unis).