Avant tout la Charente est une région agricole (photo) en effet l'agriculture est très présente sur le bassin versant (définition), notamment la maïsiculture, la conchyliculture et la viticulture .

Sur la Charente amont, on trouve principalement de l'élevage et de l'agriculture.

La Moyenne Charente est caractérisée par une forte présence de l'agriculture, en majorité sous forme de maïsiculture.

L’industrie agro-alimentaire se retrouve sur toute la moyenne Charente avec notamment les produits viticoles (Cognac).

Sur la Charente aval, la céréaliculture est encore développée. Mais l'activité principale se situe au niveau de l'estuaire avec la conchyliculture. C'est, du point de vue économique, l'activité la plus importante du bassin. 

La principale pression sur la ressource est donc due à l'irrigation.
En 2001 par exemple, les prélèvements (photo) agricoles en volume représentaient 57% de la totalité des prélèvements d'eau (consommation brute).

La pression exercée par l'irrigation est d'autant plus marquée qu'elle intervient au moment où la ressource est à son plus bas niveau (faible pluviométrie estivale). Avec le développement des prélèvements, les débits d'étiage (correspond à la période de l’année où le débit d’un cours d'eau atteint son point le plus bas) de certains cours d'eau ont diminué et la période d'étiage s'est allongée.

Deplus les assecs constituent aussi un risque de cause de conflits : ces assecs entraînent des restrictions de plus en plus importante de la consommation de la ressource . Les risques d'eutrophisation (désigne originellement et simplement son caractère eutrophe c'est-à-dire la richesse en éléments nutritifs) sont augmentés et les estuaires peuvent connaître un déficit en eau douce (contrainte nottament pour la conchyliculture), …

Sur la première partie de la Charente, l'agriculture pompe dans les eaux superficielles, sur la deuxième partie dans les eaux profondes.

Ainsi on peut observer sur le bassin versant de la charente (photo) des tensions entre agriculteurs et conchyliculteurs : par sa trop grande consommation d'eau douce l'agriculture peut priver par la suite la conchyliculture des quantités nécessaires de la ressource pour un dévellopement convenable de l'activité entrainant donc des tensions qui s'avéreront de plus en plus notables au fil des prochaines années .